mardi 28 août 2012

Bibliographie

* Provenance de la photo : PERILOUS LENS, SWITZERLAND, small arms survey, [En ligne], http://www.smallarmssurvey.org/perilous_lens/en/, (page consulté le 7 mars 2012)

Sources :


BASTIEN, Jephté. Sortie 67, Montréal, 2010, 103 min, coul.

BÉDAR, Mathieu et Stéphane Vincelette. Le phénomène de gang: Une adolescence criminalisée, [En ligne], http://www.antredudragon.com/gang.html#structure (Page consulté le 27 août 2012)

CANADA, SERVICE CORRECTIONNEL CANADA, Les gangs de rue : examen des théories et des interventions, et leçons à tirer pour le SCC, [En ligne], http://www.csc-scc.gc.ca/text/rsrch/reports/r161/r161-fra.shtml#21 (page consulté le 27 août 2012)

JETTÉ, Michel. Bum rush, Montréal, 2011, 127 min, coul.

LUNDE, Paul. Crime organisé, un guide complet de l'industrie la plus rentable du monde, Canada, édition du Trécarré, 2004, 187 p.

MOURANI, Maria. La face cachée des gangs de rue, Montréal, Les éditions de l'homme, 2006, 211 p.

PERILOUS LENS, SWITZERLAND, small arms survey, [En ligne], http://www.smallarmssurvey.org/perilous_lens/en/, (Page consulté le 7 mars 2012)

QUÉBEC, MINISTÈRE DE LA SÉCURITÉ PUBLIQUE, Gang de rue, [En ligne], http://www.gangsderue.gouv.qc.ca/plan-gouvernemental/axe1-repression.html (Page consultée le 22 février 2012)

UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL, LES PRESSES, érudit, [En ligne], http://www.erudit.org/revue/crimino/2003/v36/n2/007866ar.html (Page consulté le 7 mars 2012)

lundi 27 août 2012

Conclusion

En rédigeant ce blog et en feuilletant quelques livres et beaucoup d'articles internet, j'ai réalisée plusieurs choses sur le sujet. J'aurais aimé aborder plus profondément le recrutement des gangs, les liens familiaux, ce qui peut pousser les jeunes à se joindre à une gang, le milieu dans lequel les membres ont grandi. J'aurais aimé aborder aussi l'habitus, qui selon moi est liée au fait qu'une gang est considéré comme étant une contre culture. J'ai beaucoup appris en faisant ce projet, je me pose de plus en plus de questions, est-ce que les gangs peuvent dans un futur rapproché être dangereuses pour la société? Malgré tout, j'ai compris que ce genre d'activité criminel est beaucoup plus présent dans les grandes villes que dans les petits villages, mais la criminalité est partout et qu'il faut contrer ce phénomène des plus grandissants. La ville de Montréal met en ce moment même dans ses écoles secondaires des programmes pour aider les jeunes à ne pas intégrer les gangs de rue et plusieurs façons de s'en sortir si tu es pris dans une telle situation. Bref, je suis ravie d'avoir choisi ce sujet il m'a énormément inspiré tout le long de ma réflexion.


Provenance de la photo : PERILOUS LENS, SWITZERLAND, small arms survey, [En ligne], http://www.smallarmssurvey.org/perilous_lens/en/, (page consulté le 7 mars 2012)

Proposition de réponse à la problématique.


Pour répondre à la problématique posée ci-contre : " Est-ce qu'une gang de rue peut-être considérée comme une sous-culture ou une contre-culture? ", je vais vous expliquer ce qu'est une sous-culture et une contre culture. D'abord une sous-culture est un ensemble de valeurs, symboles et de comportements partagés par un groupe d'individus qui est distinct de la culture dominante. Les gothiques, "rocker", hippies, motards, en sont des exemples concrets.
Une contre-culture, elle, se définit comme un ensemble de valeurs, de symboles et de comportements partagés par un groupe, mais par contre ceux-ci s'opposent de front à celui de la culture dominante. Par exemple, les baby-boomers des années 60 avaient une idéologie totalement différente, ils croyaient pouvoir changer le monde, tout était possible pour eux. L'avenir était entre leur main, ils étaient maître du monde et de leur destinée.
Donc, si l'on se dit qu'une gang de rue se construit à partir de gens qui recherchent avant tout le profit et qu'ils ont en quelque sorte un classement, les plus vieux qui travaillent avec de hauts-fonctionnaires qui eux sont là pour générer le maximum de profit. Ceux-ci sont considérés comme la bande-mère, ensuite la gang se subdivise en sous-groupe, qui souvent se divise en groupe d'âge, par exemple ceux qui vendent la drogue, ceux qui font le recrutement, etc. Les liens de sang servent beaucoup dans les gangs de rue, tant pour être recruté que pour obtenir un statut plus haut dans la gang, si tu es relié aux hauts-fonctionnaires il y a plus de chance pour toi que tu occupe une tâche beaucoup plus importante que si disons tu es le frère du dealer qui est presqu'au bas de l'échelle.
Une gang de rue donc, est un peu comme une microsociété en elle-même, par contre elle ne vit que pour le profit et l'enrichissement au dépourvu des autres membres, disons, moins important qui malgré leur statut, les aident à générer tout ses profits.
Pour en revenir à la problématique, une gang de rue peut être considérer comme une sous-culture, car elles prônent des valeurs qui sont totalement contraire à celle de la culture dominante sans toutefois rejeter cette dite culture.
Les membres d'une gang de rue sont surtout maniaque de l'argent, tout ce qu'ils veulent c'est le profit, le profit et toujours le profit, ce qui en soit est une valeur de la culture capitaliste dans laquelle on vit. Par contre, leur moyen pour y arriver différencie beaucoup des moyens utilisés par la société. Les membres d'une gang de rue utilise certains moyens pour arriver à leur fin tel que la violence, le marché illicite, le recrutement de jeune fille pour la prostitution et même l'hostilité, ils font aussi du vandalisme, ils taxent, ils veulent le monopole du territoire, tous les moyens sont bons pour faire le plus d'argent possible.
Si l'on y va par logique, une gang de rue est donc une forme de sous-culture et non une contre-culture, car elle ne s'oppose pas de front à la culture dominante, elle fait ses propres choses sans disons, "déranger" la culture. Aussi, les membres se distinguent entre eux par leur habillement, les crips en bleu, les blood en rouge, c'est une façon pour eux de se distinguer et de montrer leur appartenance à leur gang qui est comme une famille pour eux. Elle ressemble, donc, beaucoup plus à une sous-culture surtout, car elle se distingue de la culture dominante et prône des valeurs totalement contraire à celle véhiculé par la société.

Provenance de la photo : PERILOUS LENS, SWITZERLAND, small arms survey, [En ligne], http://www.smallarmssurvey.org/perilous_lens/en/, (page consulté le 7 mars 2012)

mercredi 7 mars 2012

Contextualisation du sujet

Les gangs de rue ont vue prendre leur essor en 1969, selon une version très répandue de leur histoire. Ils auraient vu le jour aux États-Unis, dans l’état de Californie, plus précisément à Los Angeles.
 Tout cela a débuté par un jeune afro-américain qui a mal réagis face à la dissolution des Black Panthers, gang de rue présente dans la ville de Los Angeles. Il décida alors de recréer une gang semblable à celle des Black Panthers. Il l’a surtout fait pour contrer le racisme très présent dans la région, lorsque la gang fut mise en place, les jeunes recrutés s’identifiais alors avec des foulards bleus. C’est comme ça que les Crips sont nés. Les Crips maintenaient leur pouvoir sur les autres gangs, par la violence. Pour contrer cette menace, les autres gangs de la région se sont unis et se sont prénommés les Bloods, qui représente désormais la couleur rouge. Le phénomène de gang de rue s’est répandu jusqu’ici au Canada.
Par contre au Canada, on a remarqué l'ampleur du phénomène vers les années 1980-1990. Les gangs de rue se divisent maintenant en deux clans, les Crips et les Bloods. Au Canada, il semblerait qu’il y ait plus d’une centaine de gang de rue, par contre ces gangs s’identifient soit au Bloods, soit au Crips.
Les raisons du développement des gangs aux États-Unis diffèrent beaucoup de la raison pourquoi elles se sont développées au Canada. Aux États-Unis elles se sont développées suite à la dissolution d’un groupe. Contrairement au Canada, elles ont pris leur essor, car les jeunes voulaient se sentir protégés à cause de la violence qui court dans leur cartier.  Elles n’avaient qu’un but, la sécurité et pas de but lucratif en soit. 
Les Bloods et les Crips  sont les deux gangs mères. Selon Marie Mourani, les gangs de rue se subdivisent en trois groupes, par contre un quatrième groupe peut s’ajouter tout dépendant. « Elle fonctionne par palier générationnelle et se subdivise en plusieurs types de bandes : les bandes mères, intermédiaires (qui ne sont pas obligatoire), filles et bébés. ». Cette façon de faire fonctionner les gangs de rue par palier a pour simple but de mettre les «fonctionnaires» et plus vieux en haut de l’échelle et les recrues en bas. Il suffit de monter les échelons, ce qui peut s’avérer plus difficile si la personne n’a pas de lien de sang avec la gang, contrairement à celui qui a un lien de sang avec le leader. Ce système peut s’avérer complexe, mais pour les gens qui font partie des gangs, c’est tout à fait normal.
Ce qui anime les gangs de rue de nos jours, ce sont la recherche de profit et d’encore plus de profit. Tout ce qui compte pour les membres des bandes mères ce sont de s’enrichir aux profits de gang plus jeune (de mineurs et de jeunes adultes), même s’ils sont associés à la même couleur.  À prime abord, les gangs de mineurs, recherchent plus la reconnaissance des membres des gangs supérieurs à eux. Ils vont se battre, dealer, violé, volé, tout ça pour avoir la reconnaissance des autres membres et forger leur image. Ils préfèrent avoir la reconnaissance de leur pair, tandis qu’eux (les membres et le chef de la bande mère), se fiche que des plus jeunes meurt, car ce qui compte ce sont les profits et l’expansion de leur territoire. Chaque gang à ses territoires ou ils font le trafic de marchandises, par contre à Montréal le centre-ville est un territoire neutre, car il est exploité par toutes les formes de crimes organisées, autant la Mafia que les Hells Angels. Aucun gang ne peut s’approprier ce territoire.
Donc, en gros les gangs de rue sont un phénomène en expansion depuis les années 1980 et se répand dans le monde suite au rapatriement de certains membres dans leur pays d’origine, qui continue là-bas, ce qu’ils avaient commencé ici.


Citation : MOURANI, Maria. La face cachée des gangs de rue, Montréal, Les éditions de l'homme, 2006, 211 p.

Provenance de la photo : PERILOUS LENS, SWITZERLAND, small arms survey, [En ligne], http://www.smallarmssurvey.org/perilous_lens/en/, (page consulté le 7 mars 2012)

mardi 6 mars 2012

Est-ce qu'une gang de rue peut-être considérée comme une sous-culture ou une contre-culture?



Par exemple, les gangs de rue se différencient des autres en affichant certaines couleurs ou certains comportements. Ils sont régis par un ensemble de valeurs, on peut dire qu'il recherche beaucoup le profit en vendant des substances illicites ou en intégrant tout simplement le marché illicite en faisant du trafic d'armes ou de recruter des filles dans leurs bandes pour la prostitution. Ils se réfèrent plutôt à des endroits, des territoires qu'ils défendent plutôt qu'à des endroits, par contre ils peuvent posséder des endroits, mais s'identifier au territoire aux quels leur immeubles appartiennent. Mais est-ce que tous ces faits font d'eux une sous-culture ou plutôt un groupe qui se tiens seulement pour faire beaucoup d'argent, au profit de plus jeune dans le simple but de s'enrichir comme la société capitaliste, dans laquelle nous sommes nées, qui se base seulement sur l'argent et le profit.

Les cinq sources pour répondre à la question.

Livre ou monographie :

LUNDE, Paul. Crime organisé, un guide complet de l'industrie la plus rentable du monde, Canada, édition du Trécarré, 2004, 187 p.
MOURANI, Maria. La face cachée des gangs de rue, Montréal, Les éditions de l'homme, 2006, 211 p.

Sites internet :

QUÉBEC, MINISTÈRE DE LA SÉCURITÉ PUBLIQUE, Gang de rue, [En ligne], http://www.gangsderue.gouv.qc.ca/plan-gouvernemental/axe1-repression.html (Page consultée le 22 février 2012)
UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL, LES PRESSES, érudit, [En ligne], http://www.erudit.org/revue/crimino/2003/v36/n2/007866ar.html (Page consulté le 7 mars 2012)

Film :

BASTIEN, Jephté. Sortie 67, Montréal, 2010, 103 min, coul.
JETTÉ, Michel. Bum rush, Montréal, 2011, 127 min, coul.

Provenance de la photo : PERILOUS LENS, SWITZERLAND, small arms survey, [En ligne], http://www.smallarmssurvey.org/perilous_lens/en/, (page consulté le 7 mars 2012)

mardi 21 février 2012

Présentation du sujet


Brève introduction.

Les gangs de rue sont apparues à la fin des années 1980. Les deux plus connues sont les crips et les bloods qui se subdivise en certains groupes, qui ont chacun leur couleur à elle, les crips représente la couleur bleu et les bloods sont représenté par la couleur rouge. Les deux gangs sont originaires de Los Angeles et leur ascension s’est poursuivi aussi dans les grandes villes telles que New-York, Toronto, Montréal, etc. Les gangs de rue partagent majoritairement une culture et des valeurs communes et viennent des mêmes milieux. Les gens qui font partie des gangs de rue s’engagent dans plusieurs activités criminelles et surtout la violence.

Pourquoi vous vous intéressez à ce sujet?

Les gang de rue m’intéresse, dans la mesure ou j’ai toujours cherchée à comprendre qu’est-ce qui poussais les gens à se joindre à une gang de rue, surtout s’ils savent les dangers que les gangs représentent, tel que le risque d’aller en prison et peut-être même de mourir et se faire attaquer par un gang adverse. J’aimerais approfondir mes connaissances du sujet en comprenant pourquoi tant de gens se joignent à des gangs de rue et ce qui les pousse a commettre des geste irréversibles et qu’ils savent qui seront dangereux.

Ce que vous en connaissez à cette étape-ci.


Je ne connais pas beaucoup de chose sur le sujet, excepté qu’il y a deux gangs de rue plus connues ici, qui sont les Crips et les Bloods. Je sais aussi que les gangs de rue sont connues pour leurs actes criminels et leur façon de recruter des jeunes filles pour en faire des prostitués. Les gangs de rue sont reconnues pour leurs actes de violence et l’appartenance qu’ils ont face aux autres membres de leur gang. Je ne sais pas si ce que je dis est fondé, mais la plupart des membres de gang de rue proviennent de milieu défavorisé ou la vie familiale est difficile et qu’il cherche une façon d’améliorer leur sort. Pour ma part ce que j’en sais est très limité et j’espère pouvoir approfondir mes connaissances.




Provenance de la photo : PERILOUS LENS, SWITZERLAND, small arms survey, [En ligne], http://www.smallarmssurvey.org/perilous_lens/en/, (page consulté le 7 mars 2012)